Pourquoi Dragon Ball Z semble être éternel ?

Dragon Ball Z

Dans son vingtième opus cinématographique, le long métrage nommé « Dragon Ball : Super Broly » à réussit à amasser plus de 22 millions de dollars au cours du weekend MLK pour un peu plus de 88 millions de dollars dans le monde. Ce n’est pas rien pour un anime vieux de plusieurs décennies maintenant.


La fin des années 90 fut une époque relativement simple pour les créateurs d’anime et de manga, pourquoi ? C’est simple, ce fut une époque où la simplicité était de rigueur, ou le fond avait un réel poids sur l’avis des fans et nous étions bien loin de pouvoir prédire que 20 ans plus tard des franchises comme Pokémon Go allaient tout bousculer afin de dominer le marché des jeux sur mobile par exemple. Ce fut aussi une époque ou Internet n’avait pas encore inventé des termes comme « waifu », bref tout était beaucoup plus simple, il y avait Dragon Ball et tout le monde était content.


Le succès légendaire de Dragon Ball est la raison principale pour laquelle Netflix cherchait avec acharnement l’obtention des droits d’adaptations pour de multiples noms bien connus tels que « Castelvania, « Death Note » ou encore « Cowboy Bepop ». C’est aussi la raison pour laquelle une icône hollywoodienne très sélective comme James Cameron a choisi de coproduire le prochain « Alita : Battle Angel », reste à savoir si ce dernier sera réussi.


Dragon Ball Z et le merchandising de produits (Goodies)

Le fait est que, l’anime japonais a fini par émergé pour ne pas dire explosé bien au-delà de là sous culture de niche qu’il était autre fois et cela dans toute les industries qui lui sont liés. Il est difficile de ne pas parler du merchandising lié à Dragon Ball, aujourd’hui le segment des produits dérivés, goodies, vêtements ou merchandise (appelé ça comme vous voulez), est devenu énorme. Des produits sortent tous les jours, prenons par exemple une référence en la matiére qu’est SuperSaiyanShop, il ne vous faudra pas longtemps avant de réaliser que le monde des merchandise (ou goodies à vous de voir) regorge de créativité pour satisfaire les fans.


Dragon Ball et les ados des années 90’ et 2000’

dragon ball buu saga


Pour comprendre comment Dragon Ball a ouvert la voie à l’adoption des animes aux USA, il suffit de regarder plus loin que son public cible de l’époque ; nos chers adolescents.


La fin des années 90 a peut-être été un moment idéal pour les Simpson et Doug, mais elles offraient très peu d’alternatives aux ados quand il s’agissait de conter des histoires un peu plus sombre et épurées ; mise à part quelque épisodes de Batman ou encore des X-mens, la plupart des dessins animées avaient un gout plutôt monotone et redondant.


Et pourquoi « les Mystérieuses cités d’or » ne serait pas notre DBZ français ?

A vrai dire, il n’est pas question de comparer ces deux anime du point de vu de l’écriture, mais bien de leurs évolutions au fin du temps. De production Franco-Japonaise, et diffusé pour la première fois en France sur a chaine Antenne 2 en Septembre 1983, c’est en étant financé par la chaine nippone NHK et RTL tout en profitant de la réalisation de M.K production entre autres que nous avons tous eu l’honneur de profité à son lancement.


Tout comme « Dragon Ball Z », « les Mystérieuses cités d’or » est le point d’encrage d’une multitude de d’animes ou de séries qui ont servi de tremplin à une génération complète afin de faire connaissance avec le monde de l’animation japonaise. N’oublions pas que à l’époque celle-ci avait du mal à se faire accepter, pour des raisons que l’on ignore encore, l’animation japonaise a toujours plus ou moins servie de tête de turc.


A notre échelle il est évident que « Les mystérieuses cités d’or » n’aura jamais le même succès et la même puissance de frappe que « Dragon Ball », mais d’un point de vu sociologique, les conclusions sont bien là, et ce depuis plusieurs décennies maintenant ! Ce sont de nombreuses générations qui ont été touchées, au point de laisser une petite place dans notre culture, à l’animation japonaise.


Constitué de 39 épisodes, les « Mystérieuses cités d’or » nous ont fait voyager l’or d’un long périple partant de la réalité jusqu’à la pure science-fiction.


La question qui restera sûrement dans nos têtes est la suivante ;


Et si notre culture avait été suffisamment ouverte à certains moment clé de l’importation de l’animation japonaise en France, aurions-nous pu forger un destin digne de ce nom à l’anime « Les mystérieuses cités d’or » ?


Fin.