On y était - Gloubiboulga Night Lyon 2003

Vendredi 4 avril 2003, 20h00 (ou Samedi 5 avril 2003, 20h20, puisque ça vaut pour les deux soirées), ouverture des portes. Voila, la Gloubiboulga Night peut commencer. Certains ont déjà commencé à anticiper la soirée et à se remémorer des souvenirs devant les portes, mais là, c'est officiel, avec un (ou des) ballon(s) dans les mains, et le programme de la soirée, c'est le début d'une grande nuit de fête.

L'entrée se fait sans trop de heurts, les gens sont assez disciplinés et ne courent pas comme des cinglés pour atteindre la meilleure place. Il y en a même qui s'arrêtent un peu devant le stand, intrigués, pour voir ce que c'est. On peut voir passer quelques personnes costumées qui passeront ensuite sur la scène. Tout le monde a l'air joyeux, même si on sent une pointe de stress ou peut être d'excitation devant la soirée qui s'annonce.

Une fois tout le monde installé (enfin presque), après une petite mise en bouche avec de la musique des années 80, et des pubs pour les sponsors de la soirée (une petite larme pour Groquick qui n'a pas pu être présent comme l'année dernière), et on peut commencer. Casimir arrive, et c'est déjà l'ovation. De nouveau une petite mise en bouche avec Casimir qui a pris des cours avec Charly Oleg et qui nous entonne quelques airs de génériques, dont un particulièrement difficile, qu'il demande à tout le monde de répéter, Les Mystérieuses Cités d'Or.
Et voilà, on est prêt à passer à la projection.

La projection commence par un spectacle de Dorothée (quand elle était jeune diraient les mauvaises langues) avec la chanson Pour faire une chanson. Ce qui est étonnant avec cette introduction, c'est que c'est un spectacle en public (normal ?) et que Dorothée joue avec le public, ce qui fait qu'on a l'impression qu'en fait, c'est à nous qu'elle parle, qu'elle encourage, etc... Tout le monde se prend au jeu, et c'est un vrai raz de marée de OUI tonitruants dans la salle quand elle demande si on va bien.
La chanson terminée, dorothée nous propose un spectacle, et on enchaine sur le générique de la Gloubiboulga Night 2003. C'est parti.

Au gré des projections, on ressent les émotions du public qui se lâche litérallement, réagissant de façon excessive (mais on est là pour ça) à tout ce qui se passe à l'écran, et on passe des rires aux applaudissements, aux sifflets d'une seconde à l'autre, au rythme de la salle entière.

Les entractes sont là pour faire retomber un peu les émotions, et on peut se jeter sur les friandises qui sont offertes (bien que le terme se jeter ne soit peut être pas approprié, les Lyonnais semblant à peu près disciplinés). La foule envahie les halls d'entrée, et certains passent nous voir au stand où on parle bien évidemment des suites des Cités d'Or. Un peu de repos, et c'est reparti pour une nouvelle fournée.

Le moment le plus exaltant de la soirée (enfin du point de vue citédoresque), c'est le karaoke géant que tout le monde chante à tue-tête. On peut remarquer que les classiques sont connus sur le bout des doigts, mais certains un peu moins connus font retomber le silence dans la salle, mais ce n'est qu'une épreuve, et avec les paroles, on finit par chanter avec les autres :o)
Puis vient Les Mystérieuses Cités d'Or et là, c'est l'hystérie. Quiquonque était présent pourrait confirmer. La très bonne idée des organisateurs a été de mettre le générique au complet, mais sans le speech de début, ce qui fait qu'en patientant pour le début de la chanson, tout le monde crie à qui mieux mieux, l'ambiance est à son paroxysme, et quand vient la chanson proprement dite, tout le monde chante d'une seule voix, à tel point qu'on n'entend plus la chanson diffusée dans les hauts parleurs, mais seulement la salle, c'est assez grisant...

La soirée se termine peu après la diffusion de l'épisode 38 des Cités d'Or La foule se disperse pour rentrer chez soi dans un bon lit douillet, pour prendre une bonne nuit de repos. A la prochaine fois.

Au revoir, à bientôt...