On y était - Gloubiboulga Night Lille 2003

Vendredi 11 avril 2003, 20h25. Cette fois ci, on n'est pas arrivé très en avance, et les spectateurs ont déjà commencé à rentrer. Dehors, c'est le calme et la bonne humeur qui dominent, et plusieurs sont assis sur les pelouses non loin de là à discuter en attendant de rentrer.
Après nous être présenté à l'entrée, nous pouvons nous aussi rentrer, et après un petit temps pour jauger le lieu et l'organisation, on déballe les affaire, et on s'installe arbitrairement à un des bars devant servir pendant les entractes pour la distribution de café et de friandises.

Tout comme à Lyon, l'entrée se fait sans trop de heurts, les gens sont assez disciplinés et le flux des personnes semble très bien géré. Trop bien peut être, parce que du coup, dans ce grand hall qui n'est que la transition vers la salle, on a presque l'impression d'être tout seuls, et on se pose la question sur la fréquentation de cette gloubi. Pourtant, après vérification, il y a en fait 4300 personnes qui sont attendues, alors qu'il n'y en avait que 3000 l'année dernière. Des têtes connues émergent de la foule, et quelques adhérent(e)s viennent nous dire un petit bonjour avant d'aller s'installer dans la salle.

Une fois tout le monde installé (enfin presque), après une petite mise en bouche avec de la musique des années 80, et des pubs pour les sponsors de la soirée (une petite larme pour Groquick qui n'a pas pu être présent comme l'année dernière), et on peut commencer. Casimir arrive, et c'est déjà l'ovation. De nouveau une petite mise en bouche avec Casimir qui a pris des cours avec Charly Oleg et qui nous entonne quelques airs de génériques, avec entre autres Maya l'abeille, Rémi, Goldorak et ben sûr Les Mystérieuses Cités d'Or.
Et voilà, on est prêt à passer à la projection.

La projection commence par un spectacle de Dorothée (quand elle était jeune diraient les mauvaises langues) avec la chanson Pour faire une chanson. Ce qui est étonnant avec cette introduction, c'est que c'est un spectacle en public (normal ?) et que Dorothée joue avec le public, ce qui fait qu'on a l'impression qu'en fait, c'est à nous qu'elle parle, qu'elle encourage, etc... Tout le monde se prend au jeu, et c'est un vrai raz de marée de OUI tonitruants dans la salle quand elle demande si on va bien.
La chanson terminée, dorothée nous propose un spectacle, et on enchaine sur le générique de la Gloubiboulga Night 2003. C'est parti.

Au gré des projections, on ressent les émotions du public qui se lâche litérallement, réagissant de façon excessive (mais on est là pour ça) à tout ce qui se passe à l'écran, et on passe des rires aux applaudissements, aux sifflets d'une seconde à l'autre, au rythme de la salle entière.

Les entractes sont là pour faire retomber un peu les émotions, et on peut se jeter sur les friandises qui sont offertes. Notre stand étant situé plus ou moins dans le milieu du hall, c'est un peu l'anarchie qui règne autour de nous, et on ne sait plus trop de quel côté se tourner pour faire face aux personnes qui viennent nous poser des questions (enfin ceux qui nous ont vu). Dans la salle, c'est la présentation des personnes costumées qui pour l'occasion étaient très nombreuses, bien plus que dans les autres soirées. On a eu le droit à un petit groupe Cités d'Or comprenant Esteban, Zia, Tao et Gaspard (c'est pas souvent). Un peu de repos, et c'est reparti pour une nouvelle fournée.

Le moment le plus exaltant de la soirée (enfin du point de vue citédoresque), c'est le karaoke géant que tout le monde chante à tue-tête. On peut remarquer que les classiques sont connus sur le bout des doigts, mais certains un peu moins connus font retomber le silence dans la salle, mais il faut reconnaitre aux Lillois une certaine opiniatreté, ce qui fait que ce silence ne durait jamais bien longtemps, les personnes connaissant la chanson entrainant les autres assez facilement et rapidement.
Puis vient Les Mystérieuses Cités d'Or et là, c'est l'hystérie. Quiquonque était présent pourrait confirmer. La très bonne idée des organisateurs a été de mettre le générique au complet, mais sans le speech de début, ce qui fait qu'en patientant pour le début de la chanson, tout le monde crie à qui mieux mieux, l'ambiance est à son paroxysme, et quand vient la chanson proprement dite, tout le monde chante d'une seule voix, enfin, là, pour le coup, c'était réellement d'une seule voix puisque le chanteur qui tenait le micro à ce moment là a pris du retard par rapport à la musique tout le long de la chanson, et du coup, ça a perturbé tout le monde, et finalement, ce qui devait être un hymne à la gloire des Cités d'Or s'est tranformée en chanson désordonnée où chacun chantait à sa vitesse sans vraiment se soucier des autres... Dommage...

Dans l'ensemble (y compris le karaoke), l'ambiance de cette soirée aura été plutôt molle. Autant je me rappelle la liesse de l'année dernière qui avait été une des plus impressionnantes de la tournée, autant cette fois ci, tout le monde semblait endormi. Une des explications plausibles est celle de l'espace : En effet, comme il y avait plus de monde cette année, il y avait également une consommation plus grande de l'espace, et peut être une dispersion de l'ambiance dans ce grand espace. Parce que finalement, pendant le karaoke, l'ambiance autour de moi (dans les environs proches) semblait quand même importante, mais ça ne rendait par sur l'ensemble, et c'est dommage. 4300 personnes, c'est quand même pas rien, et je pense même que c'est une des soirées les plus remplies. L'adage Plus on est de fous, plus on rit serait il faux ? C'est bien possible.

La soirée se termine peu après la diffusion de l'épisode 38 des Cités d'Or La foule se disperse pour rentrer chez soi dans un bon lit douillet, pour prendre une bonne nuit de repos. A la prochaine fois.

Au revoir, à bientôt...